[Actu] Nestlé Waters de nouveau dans le viseur

Apr 12, 2024Par Damien
Damien

Un peu plus d'un mois après le scandale des eaux contaminées, voilà que Nestlé Waters se retrouve une nouvelle fois dans le viseur de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation (Anses). 

Nestlé Waters de nouveau sous le feu des projecteurs

Logo Nestlé Waters avec un viseur rouge sur le logo

C’est une nouvelle bombe qui vient d'exploser sur le marché des eaux, déjà ébranlé par plusieurs affaires depuis l'été dernier. En effet, une expertise réalisée pour le compte de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation par le laboratoire d’hydrologie de Nancy a été publiée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela n'est pas du tout rassurant pour les consommateurs. Il s'avère que l'expertise confirme la contamination généralisée des sources d’eau minérale naturelle du groupe Nestlé en France. Les marques Contrex, Perrier, Hépar et Vittel sont concernées.

Ce document, qui a été remis en octobre 2023 à l'Etat, nous apprend que les sources ont une contamination généralisée aux polluants éternels PFAS,  substances chimiques dangereuses pour la santé que l'on retrouve dans les ustensiles de cuisine par exemple. 

Il pointe également de multiples constats de contaminations d’origine fécale, la présence de micropolluants, que l'on retrouve dans les pesticides notamment, de contaminations microbiologiques telles que l'E.coli (bactérie) et l’absence de paramètre permettant le suivi de la contamination virale des eaux.

Les conclusions de l'Anses tombent : les non-conformités détectées attestent d'un niveau de confiance insuffisant ne permettant pas à l'Agence de conclure que la qualité sanitaire des eaux du groupe Nestlé est garantie.

Une question peut alors se poser : comment nous, consommateurs, pouvons nous encore avoir confiance en l'Etat et aux grands groupes minéraliers français ?

A ce jour, avec l'approbation du gouvernement, Nestlé Waters continue d’utiliser des micro-filtres interdits par la réglementation européenne. Mais l’entreprise assure avoir retiré tous les autres traitements illicites. 

Affaire à suivre...